Demain vous entrez dans la conjuration

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« Comment pouvez-vous alors conter cette histoire, qui n’est que pur paradoxe ? Ne me dites surtout pas que vous y avez réfléchi, je ne vous croirais pas ! »

Écrit en 1984 et mûri trente ans, un roman à tiroirs dans la tradition du XVIIIe siècle, servi par une écriture d’une poésie et d’une profondeur abyssales.

Un cercle de cavaliers en rupture de bataille échange, dans un vertige de spéculations, des récit et des réflexions sur l’ordre du monde, et l’iniquité qui perce derrière. Un monde fait de signes, qu’ils décryptent en s’interrogeant sur les déserts, les empires, les frontières, les cités légendaires, le mépris des bornes et du monde fini, et la vanité des possessions. Ces hommes épris d’absolu cherchent à repousser les limites de leur territoire, qui est celui de la liberté et de la raison. Et, plus encore, de la liberté de l’amour.

Si la structure du roman de Philippe Riviale rappelle ceux de Diderot, comme Jacques le fataliste, son imaginaire tutoie aussi Nerval, Meyrink, Borges et Poe.

Roman français contemporain de Philippe Riviale
Couverture d’Anne Careil
256 pages – 978291-7084-625 – 18 €


Philippe Riviale appartient au passé, au même titre que l’amour, l’espérance et la liberté. Il fut bien des choses, quitta sans regret ce qu’il avait accepté d’estrades savantes, car la pensée libre ne se marchande pas. Ennemi personnel de l’EHESS, des politologues, des nouveaux philosophes, des petits maîtres, des falsificateurs, des happeurs de sillage, des penseurs de bon genre et des honnêtes gens imbus d’idées vendues aux comptoirs culturels, Philippe Riviale est, en philosophe, le frère cadet de Johann Fichte et de Gracchus Babeuf.
 
 

Née en 1978 au bord de la mer, Anne Careil aime les gorges, rocs, pics, caps, et le gamelan… Elle a participé à Als u kon overal gaan, waar u zult gaan ?  (Monsieur Toussaint Louverture), au Grand Hôtel Orbis (Orbis Pictus), et traduit, interprété, disséqué (graphiquement, s’entend) des nouvelles d’Arsène Houssaye, de Thomas Hardy et d’Ewa Lipska.

Son site : annecareil.jimdo.com
 
 

« [Philippe Riviale] tient ainsi jusqu’au bout son lecteur sur la brèche, qui à la fin ne sait plus s’il a été égaré en chemin, ou si le chemin n’était autre que l’égarement même, hésitation qui va bien à ce livre d’une beauté irréelle »
Florent Georgesco, “Refaire le monde”, Le Monde des livres

« La traque d’un assassin diabolique, la quête d’un trésor caché, l’épopée tragique d’une cité trahie par son armée, l’injustice née d’une machination perfide : Philippe Riviale cisèle des contes mystérieux, parfois gothiques, d’autres fois lyriques, qu’on dirait échappés d’un recueil de Borges. A moins que Demain vous entrez dans la conjuration ne se soit évadé de la bibliothèque de l’écrivain argentin, dans laquelle il aurait côtoyé G.K. Chesterton, Edgar Poe, Gustav Meyrink ou Villiers de L’Isle-Adam… »
Mikaël Demets, L’Accoudoir

« Dire qu’il vit [Philippe Riviale] dans un monde à lui est un euphémisme, et ce livre à tiroirs le confirme : dans une contrée mythologique, des soldats errants aux noms d’heroic fantasy dialoguent, composant paraboles, contes moraux et autres fables philosophiques »
B.K., Trois couleurs