L’équipe de traduction

Monique Baccelli
Depuis sa thèse de littérature comparée sur « Landolfi et les romantiques allemands » sous la direction de Mario Fusco, Monique Baccelli n’a cessé d’enseigner et de promouvoir la traduction et le dialogue entre les langues. Elle parle italien, allemand, anglais, provençal et enseigne au CETL (Centre Européen de Traduction Littéraire) de Bruxelles. Elle a reçu le Prix Sévigné 2008 pour la traduction de la Correspondance générale de Giacomo Leopardi.
Monique Baccelli collabore à des revues internationales, et dans tous les pays : NRF, Europe, La Quinzaine littéraire, Les Lettres françaises, Sud, Corps écrit, Polyphonies, L’Autre, Cahiers pour un temps (Centre Georges Pompidou), Digraphe, Le Nouvel Observateur, Testo a fronte, Nuova Italia, Germanistik, Ecritures et à l’émission Le Panorama sur France Culture.
Parmi sa bibliographie : la Correspondance générale de Giacomo Leopardi, chez Allia ; Le Mauvais sort, Le Printemps du guerrier, La Paie du samedi de Beppe Fenoglio chez Denoël ; Senso, de Camillo Boito ; Mon grain de sable, de Luciano Bolis ; Poèmes et lettres de Cristina Campo chez Gallimard ; récits de C. E. Gadda chez Bourgois ; Les Idiots, Les Ecrivains inutiles et Les Géants d’Ermanno Cavazzoni chez Attila et Le nouvel Attila ; quatre recueils de nouvelles de Mario Rigoni Stern à La Fosse aux ours ; dix titres de Tommaso Landolfi chez Desjonquères et Allia ; Le Troisième officier et La femme adultère » de Giuseppe Conte chez Laurence Teper ; Le Mari de sa femme, de Pirandello, et Le Code da Perela, d’Aldo Palazzeschi, chez Allia ; Byron, Shakespeare et Stendhal« , de Lampedusa, chez Allia ; et des poèmes en volumes de Giuseppe Bonaviri, Elio Andriuoli, Franco Buffoni, Corrado Calabro, Roberto Mussapi…

 

Antonio Werli
Né d’une mère abruzzaise et d’un père alsacien dans le bain de deux dialectes, Antonio Werli apprend à lire avec une bouteille de Chianti qui sert de pied de lampe à sa prime jeunesse. Auréolé de cette lumière propice, il rejoint avec allégresse les bancs des Lettres Modernes où, après une première demi-journée décisive, il a une nouvelle illumination : ce sera la dernière.

Une fortune résolue le mène ipso facto en librairie. Il y officie douze années, égrenant quotidiennement et inlassablement chacun des maillons de la chaîne du livre. En parallèle et en suite de quoi, il pilote, à la fin des années deux-mille, la revue Cyclocosmia avec Julien Schuh et Julien Frantz. Il est aussi l’un des fondateurs et animateurs du Fric Frac Club, revue de critique littéraire, en ligne depuis 2007. Il publie à cette époque ses premières traductions et ses premières critiques dans des revues.

Cabriolant entre l’espagnol et l’italien, il fait un beau jour l’irresponsable serment de gagner son pain en traduisant des micro-fictions échevelées et des terrorisants romans-monstres. Sa première traduction, Les Aventures d’un romancier atonal de l’Argentin Alberto Laiseca, l’inventeur du « réalisme délirant », paraît aux éditions Attila en 2013.

Puis, depuis 2015, il réalise les maquettes de la collection Extremcontemporáneo, des Éditions argentines Milena París. En 2016, Cheyne Éditeur lui confie la codirection, avec Mariette Navarro, de la collection de littérature française contemporaine Grands Fonds.

 

Benoît Virot
Benoît Virot (né en 1978), diplômé du Centre de formation des journalistes, a fondé la revue Le Nouvel Attila en 2004, et dans la foulée les éditions du même nom (2007), où il a publié Edgar Hilsenrath, Ludwig Hohl, Jean-Paul Clébert et Ramon Sender. Spéléologue littéraire, spécialiste de Fantômas, auteur de postfaces pour André Baillon chez Cambourakis et André de Richaud chez Tusitala, il est l’auteur avec Dominique Bordes d’une anthologie de nouvelles épuisées : Perdus/Trouvés, anthologie de littérature oubliée (Monsieur Toussaint Louverture, 2007). Il a participé au lancement des revues Le Tigre et Jef Klak.

 

Benoît Vincent
Benoît Vincent est naturaliste et écrivain. Fidèle à Attila, il y publie en 2015 le roman Farigoule Bastard (nomination prix Wepler, prix Jean Follain 2016), puis l’autogéographie sur Gênes GEnove en 2017. Il collabore aux éditions Publie.net (dont il est directeur de la collection Essais), il est l’un des piliers du collectif Général Instin et coresponsable de la revue Hors Sol. Depuis longtemps souvent en Italie, il prend très tôt connaissance d’Horcynus orca dont il se passionne, et par le biais duquel il rencontre (entre autres) Benoît Virot et Marco Trainito. Il réalise plusieurs voyages entre Calabre et Sicile afin notamment de rédiger une fiction inspirée de ou dédiée à Horcynus orca. Il réalise le site que vous tenez entre vos yeux. Il publie régulièrement sur son propre site, Ambo i lati. Il y propose d’ailleurs des traductions de l’italien, Nifoi, Pasolini, Bufalino et bien sûr D’Arrigo.

Marco Trainito