L’homme qui croyait encore aux cigognes


« L’homme dut aller au lit.
– Mais je ne suis pas du tout fatigué.
– Moi non plus, hurla la femme. Elle s’allongea quand même à côté de lui. Elle lui enleva tout ce qu’il portait, sauf ses chaussettes Puis elle serra l’homme si fort qu’il remarqua qu’elle était bien plus grosse qu’il avait cru. »

« Comment faire les enfants » enseigné aux petits qui sommeillent encore dans les grands

Ces contes, presque les plus petits contes de monde, font deux pages.

Poète et homme de théâtre, l’auteur exploite la matière imaginaire fournie par des proverbes de la vie de tous les jours, auxquels il donne chair et images.

Il se met à la place des enfants, tout en choisissant des grandes personnes pour héros, pour décrire le monde, et ses règles les plus élémentaires : l’amour, la mort, l’éducation, baptiser les choses…

L’homme qui a perdu sa femme ou celui qui croyait encore aux cigognes garantissent un décalage poétique, philosophique et comique.

L’Homme qui croyait encore aux cigognes
Fables allemandes
traduites par Marie Hermann et Aurélie Maurin
978-2-37100-006-3 – 96 pages – 12€
Sortie le 9 février 2018

 

Thomas Rosenlöcher a été assistant metteur en scène au théâtre pour enfants de Dresde. Il est spécialiste de la forme brève, du fragment, des vers cours, et des lectures et performances de textes brefs, ultra brefs…
 
Marie Hermann vit à Marseille depuis 2014, où elle travaille comme éditrice, traductrice et interprète. Après être passée par les éditions Wartberg, diaphanes et Agone, elle a co-fondé les éditions Hors d’atteinte, dont les premières parutions sont prévues pour 2019.
Elle a notamment traduit La Brochure de Junius et autres textes sur la guerre, Rosa Luxemburg, Agone (2014), Cette nuit-là, Gila Lustiger, Stock (2013), La Nuit où le Mur est tombé, collectif, inculte (2009).

Aurélie Maurin vit à Berlin depuis 2000, où elle travaille comme traductrice, curatrice, et modératrice de débats littéraires dans le domaine de la poésie, pour la Haus der Kulturen der Welt et le Literarisches Colloquium Berlin. Ancienne rédactrice en chef de l’anthologie annuelle de poésie étrangère VERSschmuggel book series, elle dirige actuellement le Projet TOLEDO (Traducteurs/Passeurs de culture) de traductions du Übersetzungsfond. Elle a co-fondé et animé avec Alban Lefranc la revue de réflexion sur la traduction de poésie franco-allemande La mer gelée.
Parmi ses récentes traductions, Allemand ombre étrangére, poèmes de Dagmara Kraus, Orsolya Kalász, Daniel Falb (Place de La Sorbonne, 2017), Die Seele, poèmes de Christian Prigent traduits avec Christian Filips (Roughbooks, 2016), Belles sont les rimes les rimes te mentent, poèmes de Thomas Brasch, traduits avec Bernard Banoun (Hochroth Paris, 2016) et aux éditions Transkipt (Luxembourg) les poèmes de Steffen Popp (2013) et de Michael Speier (2014).
 

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