Le Contorsionniste

“Une fois j’ai dit à une fille que je voulais être contorsionniste. J’avais vu un type à la télé quand j’étais petit, plier, tordre, déformer son corps dans une boîte scellée. Quand ils ont ouvert la boîte, il est sorti en rampant doucement comme une étrange créature s’extirpant de son œuf, tous les os intacts et la respiration normale.
Je ne saurais pas l’expliquer, mais pour moi c’est ce qui se rapproche le plus de ce que je fais.”

Un homme se réveille un matin dans un lit d’hôpital, victime d’une overdose, sous un nom qui n’est pas le sien. Daniel Fletcher a déjà vécu cette situation, mais la dernière fois il s’appelait Christopher Thorne, et la fois d’avant Eric Bishop…

Faussaire de génie traqué par les hôpitaux psychiatriques, la police et la mafia, le héros endosse pour leur échapper des identités à l’infini. Pour chacune d’elles, il fabrique des preuves nouvelles : noms, papiers, adresses postales, et jusqu’à ses souvenirs… Une fuite en avant qui va vite s’enrayer.

À mi-chemin de Fight Club et de Memento, ce récit d’un homme qui se fuit est un très beau texte sur le corps et le vertige de l’identité.

Roman américain de Craig Clevenger
Traduit de l’anglais par Théophile Sersiron
Illustrations de Yann Legendre
978-2-37100-024-7 – 320 pages – 20€

 
 

Craig Clevenger est né en 1964 à Dallas, Texas, et a grandi en Californie. Après des années de petits boulots et dix ans dans l’industrie high-tech, il quitte son travail pour se consacrer à l’écriture. Voyageur avide, il a habité en Irlande, en Angleterre et en Bolivie avant de s’installer à San Francisco. Le Contorsionniste, qui est son premier roman, a remporté un tel succès que les producteurs de cinéma ont non seulement acheté les droits, mais aussi le copyright du nom du personnage principal, interdisant à Clevenger de le réutiliser par la suite.

© Crédit photo : Vincent Carrella / www.thelighthouse.photography
 
 

72465_445393953599_914059_nLecteur assidu de ce que l’Amérique produit de meilleur, Théophile Sersiron a appris les ficelles de l’édition et de la traduction pour en faire découvrir les pépites. Après plusieurs années passées à s’imprégner de la vie de Portland, San Francisco, Berlin, Arles, Londres, Paris, et Oslo, il habite pour l’instant entre Rhône et Saône, à Lyon, d’où il esquisse à distance une collection anglo-américaine au Nouvel Attila, la Bibliothèque du Sasquatch.
Il a déjà à son actif deux traductions : Comment élever votre Volkswagen, de Christopher Boucher et Moi, Cheeta, de James Lever (traduit à quatre mains avec Cyril Gay).
 
 

Yann Legendre est illustrateur et directeur artistique. Créateur de la revue Ragoo, revue d’expériences littéraires et graphiques, auteur de plusieurs carnets de voyages entre New York, l’Arizona, la Californie et Chicago, lauréat de l’American Institute of Graphic Arts, il a exposé aux États-Unis, en France, en Finlande, au Japon, en Angleterre, en Chine, en Russie et en Bolivie… Ses derniers livres sont, aux États-Unis, Grimm’s Fairy Tales, Rockport Publishers, 2014 (“Contes choisis” de Grimm) et en France une monographie, À corps
perdu
(Textuel, 2014). Il est membre de la Society of Illustrators de New York et de Los Angeles.
Son site : yannlegendre.com
 
 

◉ La presse

“Ce livre puissant a mis quatorze ans à franchir l’Atlantique et être — superbement — traduit en France. Le dénouement est magnifique.”
Frédéric Pagès, Le Canard enchaîné

“Entre la tradition du fantastique noir américain à la façon de Poe, les jeux textuels et linguistiques d’Italo Calvino, la crasse psychique et physique du monde urbain de James Ellroy… une sorte de frégolisme psychique, de transformisme permanent pour échapper à la fatalité sociale.”
“Les émois” de François Angelier, sur France Culture

“Ce livre est fascinant car au fond on a tous rêvé de changer de vie un jour ou l’autre.”
Olivier L’Hostis, librairie L’esperluète (Chartres) sur TéléMatin (France 2)

“Il faut un talent inattendu pour avoir tant de succès aux États-Unis avec un tel personnage.”
Mathieu Lindon, Libération

“Entre Fight Club et Arrête-moi si tu peux, Craig Clevenger façonne un thriller psychologique vertigineux doublé d’une satire féroce de l’american Dream.”
Stylist

“Avec ce Contorsionniste, aux allures de version défoncée et tordue de Usual Suspects, le Texan Craig Clevenger signe un premier livre digne des meilleurs romans de Chuck Palahniuk ou d’Irvine Welsh. Carrément.”
Rolling Stone

“Un joli tour de passe-passe narratif, jonglant avec les flashbacks, le suspense et une plume qui n’est pas sans rappeler Fight Club – cette ironie, cette façon d’interpeller le lecteur… La sensibilité en plus.”
Julien Damien, LM Magazine

“Le rythme haletant du récit, sa structure morcelée et déroutante, rappellent le cinéma de Fincher et de Nolan.”
Camille Cloarec, Le Matricule des anges

“Une écriture incroyablement attirante, une grande force émotionnelle et stylistique dans la narration de ces personnages. On en sort aussi fasciné qu’on y était entré en ayant parcouru de multiples identités avec le rêve inconscient de chacun d’en changer, avec la menace d’une disparition effective.”
Nikola, Paludes

“Le récit biographique dévoyé que le héros du roman fournit aux médecins finit, à force de trous, par révéler certains éléments de sa réalité, en particulier l’intérêt que suscitent ses capacités d’escroc auprès de la Mafia. Le tout au rythme de la dégradation continue des perceptions du narrateur.”
Eric Loret, Le Monde des Livres

“Irrésistible roman de Clevenger, qui a compris mieux que quiconque que nous ne demandons qu’à être trompés, encore et encore.”
Alain Nicolas, L’Humanité

◉ Les blogs

Le contorsionniste est un coup de poker, un immense bluff qui bouscule les codes narratifs, un récit haletant, rythmé et assez jouissif que l’on peut déjà ranger parmi ses classiques.”
Lou, Addict-culture

“Craig Clevenger a écrit un texte d’une incroyable précision, d’une finesse et d’une élégance d’écriture pop saupoudrée d’éléments plus trash… le coup de poing littéraire de cette rentrée.”
Ted, Un dernier livre avant la fin du monde

“Clevenger possède la subtilité d’une plume alerte et originale qui rend l’œuvre marquante et tenace dans notre striatum, l’une des aires cérébrales des émotions.”
Nyctalopes

“Un roman hallucinant de maîtrise dans le style, la narration, dans la construction et dans la psychologie de ce personnage qui perd pied dans sa propre paranoïa.”
Et mon cul c’est du polar

“C’est au chat et à la souris que jouent le médecin et le patient mais qui est le chat et qui est la souris ? Du point de vue du lecteur, le jeu est savoureux, tant le narrateur maîtrise l’échange.”
Tête de lecture

“Avec un style vif, un regard distant et quasi clinique sur notre société et notre rapport aux autres, l’auteur nous plonge dans la tête d’un homme dont la personnalité s’apparente plus à un puzzle éparpillé qu’à une ligne droite bien proprette et sans accroc, dont le souhait le plus cher est d’être invisible, et fuyant aussi bien son passé, les autres, que lui-même. Un régal à lire.”
Blog in Lyon

“Craig Clevenger semble avoir pris un plaisir fou à décortiquer la vie de son personnage, du pourquoi du comment des identités et du métier de faussaire qu’il perfectionne sans cesse, ses failles et ses fragilités. Il y a de l’humour, beaucoup de second degré et de lucidité, et un peu de désespoir, aussi chez ce maître du faux qui nous promène dans sa vie et ses identités sans fausse pudeur ni mensonge.”
Bookalicious

“Sarcasme, intrigue bien ficelée avec un gros twist génial. Il s’agit d’un livre qui mérite à lui seul le statut d’œuvre culte. Un livre à rajouter dans la liste de ceux qui hanteront ma vie de bibliophile patenté.”
Androïde rêveur

“Un roman totalement inclassable, à la fois thriller psychologique et roman noir, mais aussi bien plus que ça. Alternant humour et situations extrêmement tendues, l’auteur joue aussi bien avec nos émotions qu’avec nos nerfs. Un OLNI.”
Les Chroniques Acides De Lord Arsenik

“Le récit nous prend au piège et nous manipule, dans un perpétuel et vertigineux jeu de dupes entre l’homme en fuite et ses poursuivants.”
Le blog de Laurent Gourlay

◉ Les libraires

“Craig Clevenger nous offre un extraordinaire tour de prestidigitation hallucinée, qui réussit le tour de force d’être à la fois pétri d’une sérieuse critique sociale et politique, foisonnant de passionnants suspenses et rebondissements, rayonnant d’une étonnante tendresse, et furieusement drôle.”
Hugues Robert, librairie Charybde (Paris)

“Cet antihéros à l’esprit complexe et torturé m’a fait penser à Tom Ripley dans Plein soleil. Une réussite ce bouquin !!!”
Myriam Robert, Le Hall du livre (Nancy)

“Style éblouissant, histoire proche du fantastique, ce roman aurait pu être écrit par Chuck Palahniuk, l’auteur de Fight club.”
François-Xavier Schmidt, librairie L’autre rive (Toulouse)

“Une drogue fantastique et foutument tordue ! À lire d’une traite pour bien viser le rush !”
Allan, Librairie Les Cordeliers (Romans)

“Le contorsionniste est une anomalie dans le système. Le contorsionniste est une équation à X inconnues. Le contorsionniste est une dégénérescence ! C’est notre intégrité mentale mise à mal ! C’est notre corps en boule qui réclame à grands cris « Une autre page, il me faut une autre page ! »”
Les librairies Initiales

“Grinçant, addictif… Un immense coup de cœur !”
Librairie Passages (Lyon)

“Un roman CULTE”
Librairie Attitude (Lavaur)

“Un texte magistral, à la mécanique absolument fascinante.”
Librairie Privat (Toulouse)

“On fonce à tombeaux ouverts dans ce texte hallucinatoire qui pourrait être l’emblème d’une génération assez éloignée de la révolte des années punk, celle des trentenaires actuels, confrontés à un monde qui se veut lisse et normé. »
Librairie Le Festin nu (Biarritz)

“Chaque coup doit être minutieusement anticipé dans cette partie d’échecs haletante entre un psychiatre et le narrateur. Pour rester insaisissable, tous les coups sont permis ! Vous ne verrez plus jamais votre psy de la même façon ! VIBRANT ! +1 pour la couverture !”
Lettres à croquer (Villeurbanne)

“Un récit qui va à 100 à l’heure, alliant humour, suspense, retournements de situation et excédent numéraire de doigts.”
Camille, Librairie L’Embarcadère (Saint-Nazaire)

Sélectionné par la Fnac dans les 15 romans étrangers remarqués de la rentrée littéraire.

◉ La presse américaine à la sortie du livre

« Croyez-moi, ce bouquin est le meilleur livre que j’ai lu ces cinq dernières années. Facile. Peut-être même ces dix dernières années. »
Chuck Palahniuk (auteur de Fight Club, entre autres), sur son blog

« Un roman destiné à devenir culte. Un premier roman éblouissant qui mérite de connaître un succès énorme, et je pense qu’il l’aura. Un triomphe stylistique. »
Irvine Welsh (auteur de Trainspotting, entre autres), critique dans The Guardian

« Avec ce John Dolan Vincent, Craig Clevenger a crée un antihéros inoubliable. »
Richard Kelly, réalisateur de Donnie Darko

« De ce premier roman remarquable on retient la perfection de sa fin électrisante, et John Vincent lui même – son esprit complexe et torturé, sa voix originale et son existence troublante de tromperie. »
Time Out

« Une œuvre d’une maîtrise solide dotée d’une approche du genre fascinante et originale qui fait de Clevenger un auteur à suivre. Le lecteur adopte le point de vue de l’escroc, présenté avec une voix percutante à la première personne, que Clevenger manie avec une élégance assurée. »
Metro

« Clevenger a crée le monologue d’un maniaque dont le monde paranoïaque vous entoure et vous absorbe entièrement. Le résultat est un roman dur, pur, d’un talent remarquable. »
Seattle Times

« Un réel plaidoyer pour la résistance de l’esprit humain. »
USA Today

« Ce livre d’une sensibilité explosive est fait du même tourbillon captivant que Memento et Requiem for a Dream. »
Kirkus Review

« Un style hardboiled qui rappelle sans tour de passe-passe les romans de James M. Cain ou de Cornell Woolrich… »
Dallas Morning News

« Une écriture experte. Tendue, dure, ciselée et précise. »
Texas Monthly

« Un écrivain anormalement doué… »
CultureVulture

« Un M. Ripley des temps modernes. »
Booklist