« Mon stylo est un couteau et ma main, sauvage, déchaînée, se venge du papier et surtout des mots en les lacérant, en blessant l’échine blanche de cet animal qui se tapit pour souffrir les sangsues verbales. »
Pour sauver le livre flottant, rejoignez le jeu créé en collaboration par l’auteur avec Eugenio Tisselli pour réunir des fragments du texte et recréer votre propre livre : www.livreflottant.fr
Un récit d’adolescence, un récit de voyage entre l’Amérique du Sud et l’Italie, un poème sur la mer, et une enquête littéraire…
Le Livre flottant nous amène sur les traces d’un auteur mystérieux entre Rome et Guayaquil, la ville équatorienne engloutie par une crue séculaire.
Tout le livre tourne autour d’Estuaire, le seul livre de cet auteur, livre qui domine la vie de tous ceux qui le lisent, mais dont la quasi totalité des exemplaires a, comme son auteur, disparu. Dans une ambiance mythique, dans une géographie bouleversée, les hommes plongent au fond des eaux à la recherche de leur propre passé et de leur identité.
Le texte progresse au fur et à mesure des fragments d’Estuaire, de listes insolites (listes de livres à jeter par la fenêtre, listes de livres détruits par le feu, liste des écrivains enfermés ou cachés, etc.) et de références à quelques figures tutélaires : Melville, Rilke, Larbaud, Char ou Bachelard.
Roman équatorien de Leonardo Valencia
traduit par Yann Bernal
illustré par Clément Vuillier
978-2-37100-032-2 – 352 pages – 23€
En 2010, il co-fonde les éditions 3 fois par jour au sein desquelles il publie régulièrement (on pourra citer, entre autres, Nous partîmes 500, où pointe son goût pour les paysages luxuriants, soulignés par la densité de son trait).
Ses mondes tour à tour célestes, marins, galaxiques, abyssaux… illustrent les couvertures de la revue Reliefs. ils apparaissent aussi dans le voyage céleste extatique (éditions 2024, 2015), voyage contemplatif et métaphysique dans le cosmos.