L’Oreiller noir

Gloria Alcorta,
L’Oreiller noir (Grasset, 1978)

Confrontés à des jeux pervers, à des morts étranges, à d’angoissants rituels, les personnages de ces nouvelles tentent de capter des pans de mémoire qui se dérobent, et de maîtriser les images qui en découlent.
Ces récits d’amours morbides, de fantômes, mettant en scène des êtres amnésiques figés dans une logique absurde, débouchent sur des issues fatidiques et glaçantes. Née à Bayonne, en 1918, de parents argentins, Gloria Alcorta, que certains comparent au Garcia Marquez nouvelliste,fait tantôt des livres, tantôt de la sculpture ; écrit tantôt en vers, tantôt en prose ; et tantôt en espagnol, tantôt en français.