Marthe et l’enragé

Jean de Boschère,
Marthe et l’enragé (émile-paul, 1927)

Marthe, la défigurée, et Pierre, l’enragé, sont deux adolescents proscrits par le village de Campine, près d’Anvers, où leur famille vient d’aménager. En bute à la crainte et à l’hostilité des habitants, pour qui ils incarnent tout à la fois la laideur et le diable, ils font l’apprentissage de la solitude.
Cette narration autobiographique, « assombrie de pessimisme », nous fait progresser dans l’inconscient, dans l’implicite et dans la poésie. Artaud célébrait dans ce livre « des effets de perspective mentale ayant quelque chose de véritablement hallucinant ». Par un romancier, qui était aussi poète, illustrateur, critique d’art, spécialiste de botanique, et qui a appris à peindre à Max Ernst !