Le coq rouge, de Miodrag Bulatovic, l’emporte, au troisième tour, par quatre voix contre trois à L’Araignée, d’Hanns Heinz Ewers.
Miodrag Bulatovic (en serbe cyrillique : Миодраг Булатовић), né le 6 juillet 1930 à Okladi et mort le 15 mars 1991 à Igalo, était un romancier et un dramaturge serbo-monténégrin.
Miodrag Bulatović est né dans le petit village d’Okladi près de Bijelo Polje, une ville alors située dans la Banovine de Zeta, une province du Royaume de Yougoslavie. Il a effectué la fin de ses études secondaires à Kruševac en 1950, puis a suivi des cours de psychologie et de littérature à l’Université de Belgrade.
Il a commencé sa carrière littéraire en 1956, en publiant une recueil de nouvelles, Djavoli dolaze (Les Diable arrivent), pour lequel il a reçu le prix de l’Union des écrivains de Serbie. Son roman le plus célèbre est Crveni petao leti prema nebu (Le Coq rouge vole vers le ciel), écrit en 1959 et dont le décor est situé dans son Monténégro natal ; il a été traduit dans plus de vingt langues. La publication et le succès de ce livre inaugurent une pause dans l’écriture de Bulatović. Son roman suivant, intitulé Heroj na magarcu (Le Héros sur un âne), a d’abord été publié à l’étranger puis en Yougoslavie en 1967. En 1975, Miodrag Bulatović a reçu le prix NIN du roman de l’année pour Ljudi sa četiri prsta (Les gens à quatre doigts), une œuvre qui explore le monde des émigrés yougoslaves ; Peti prst (Le cinquième Doigt) est une suite de cet ouvrages. Son dernier roman, Gullo gullo, reprend les thèmes de ses livres précédents.
Miodrag Bulatović est mort à Igalo, près d’Herceg Novi, au bord des Bouches de Kotor.
Jacques Abeille, écrivain, auteur des Jardins statuaires
Robert Amutio, traducteur
(de Bolaño et de Castellanos Moya notamment)
Dominique Bordes,
fondateur de la Monsieur Toussaint Louverture Company
Anne Careil, dessinatrice
Bernard Gauthier, conservateur à la Bnf, anthologiste, érudit et schwobien
Jean-François Merle,
éditeur chez Omnibus
Benoît Virot,
fondateur de la revue Le nouvel Attila
Roger Blondel, Oh ! Oh !
(Lattès, 1974)
Miodrag Bulatovic, Le Coq rouge
(1959 ; trad. Seuil, 1965)
Hanns Heinz Ewers, L’Araignée
(Marabout, 1974)
Guillaume Loubet, L’Hydre
(Seuil, 1959)
Jacques Spitz, L’Œil du purgatoire
(Nouvelle France, 1945)
Claude Silve, Un jardin vers l’Est
(Grasset, 1938)
Pierre Véry, Pont-égaré
(Gallimard, 1929)
Oh ! OH ! venait sans doute, ah ah !, des réserves, hi hi !, de David Vincent. Hé hé !
L‘abonné inconnu du Nouvel Attila qui nous a conseillé la réédition du Coq rouge est appelé à se faire connaître.
L’Hydre a surgi cours Jean Ballard, à deux coudées du vieux port de Marseille, au cours d’une discussion avec André Dimanche : son projet de réédition illustrée de cartes marines préfacé par Le Clezio nous tient toujours en Haleine.
C’est dans la taverne de Jacques Abeille que le nom de Claude Silve a percé les sables de l’oubli.
Pierre Véry faisait partie de notre bibliothèque quand vous tétiez encore votre mère.