Adelphe


« Nêne était la bible familiale, l’exemple à ne pas suivre, dedans était inscrit tout ce qu’il convenait de ne pas faire lorsqu’on était une femme. » 

Roman français d’Isabelle Flaten
978-2-37100-082-7 – 224 pages – 17€

À la sortie de la guerre, les hommes sont rares, ou en mauvais état… C’est le temps des révolutions, de l’Europe, mais aussi des femmes… des femmes conscientes de leur pouvoir, qui s’émancipent de leurs foyers, tirent les ficelles, et se réapproprient leur destin.

Le jour où Gabrielle Thomas, dans sa paisible bourgade, tend à Adelphe le pasteur un exemplaire de Nêne, prix Goncourt de l’année, que chacun lit et annote à son tour, la vie des personnages bascule, les lois divines et terrestres sont menacées. Gabrielle d’abord, la trop honnête paroissienne ;

Blanche, la bonne qui mène son maître par le bout du nez ; puis Adelphe, pasteur débonnaire que ce tourbillon de femmes revendicatrices empêche de dormir : puis ses femmes, puis son fils, puis….
Chacun fait revivre à sa manière la partition du livre, en tentant d’en changer la fin.

L’auteurIsabelle Flaten
Isabelle Flaten est née au milieu du siècle dernier à Strasbourg. Elle a été un temps enseignante, très longtemps flemmarde, jusqu’au jour où décidée à cultiver ses chimères elle a commencé à écrire. Elle a publié plusieurs romans très remarqués des libraires à la Dernière goutte et au Réalgar. Son œuvre minutieuse s’intéresse aux relations avec l’autre et remet l’altérité sans cesse en question.

Les libraires 

« La plume d’Isabelle Flaten décortique les sentiments et les affres de la conscience masculine comme personne. “Adelphe c’est moi !” »
Elisabeth Lesimple, Librairie – Café  La Gède aux Livres

« Des personnages ni tout blancs ni tout noirs mais jamais gris ! Percutant et juste ! »
Michèle de Chapitre 8

Une analyse au scalpel des sentiments. Un roman captivant. »
Arnaud Friedman, Les Sandales d’Empédocle, Besançon

« Je me régale avec Adelphe, c’est un bijou. »
Julie, La Cour des grands

« Adelphe ne me quitte jamais…une lecture enchanteresse, passionnante et, à bien des égards, subversive ! »
Hakim Malik

« Des personnages campés en quelques mots et phrases, La grâce d’une écriture, la rapidité de la pensée… »
Sébastien, Quai des Brumes

« Avec ce roman joliment féministe, éloge de la lecture et de la tolérance, Isabelle Flaten réussit à enchanter en formant, sur un ton décalé avec l’époque, un roman très actuel. »
Marianne Loing, Charybde

« J’en sors ravie, apaisée, excitée. Plaisir d’un style qui envoûte par ses côtés surannés ; joie d’un éditeur qui s’accorde une jolie liberté éditoriale… un roman qui se boit comme du petit lait et qui en a toute la douceur, puis qui pique, ensuite, en arrière-bouche, là où se planquent toutes nos mauvaises dents. »
Amandine Glévarec

« Il est beau ce texte : dans sa langue, dans les sentiments qu’il exprime, dans la place qu’il donne à l’amour et au désir, dans son classicisme. »
Eric Pessan

« Toutes mes félicitations pour ce très beau roman qui nous rend hommage à toutes ! »
La première lectrice

« Petit à petit, j’ai retrouvé cette force très intérieure d’un Bergman au cinéma, d’un Tunström en littérature. Fûté, intellignent, drôle et malicieux. L’impression d’avoir lu en un volume tous les Rougon-Macquart. »
Le premier lecteur

 

La presse 

Isabelle Flaten ne signe pas seulement un livre sur l’émancipation, mais une oeuvre littéraire qui fera date.” Valérie Susset, L’Est républicain

 

« Isabelle Flaten brosse avec intelligence et sensibilité le tableau d’une époque charnière pour l’émancipation des femmes » Éric Bonnargent, Le Matricule des anges