Camarade papa

 


Sélection du 6e prix littéraire du Monde
Prix Ivoire 2018 : recension 1 et recension 2
Prix Virilio 2018 : palmarès ; critique

 

 


 
 
 

« Pour l’Enfer colonial, Camarade papa a raison et demi : aucun diable, juste la chaleur. »

Une histoire de la colonisation comme on ne l’a jamais lue.
1880. Un jeune homme, Dabilly, fuit la France et une carrière toute tracée à l’usine pour tenter l’aventure coloniale en Afrique. Dans une « Côte de l’Ivoire » désertée par l’armée française, quelques dirigeants de maisons de commerce négocient avec les tribus pour faire fructifier les échanges et établir de nouveaux comptoirs. Sur les pas de Dabilly, on découvre une terre presque inexplorée, ses légendes, ses pactes et ses rituels…
Un siècle plus tard, à Amsterdam, un gamin d’origine africaine raconte le monde postcolonial avec le vocabulaire de ses parents communistes. Lorsque ceux-ci l’envoient retrouver sa grand-mère et ses racines en Afrique, il croise les traces et les archives de son ancêtre.
Ces deux regards, celui du blanc sur l’Afrique et celui du noir sur l’Europe, offrent une histoire de la colonisation comme on ne l’a jamais lue. Gauz fait vivre des personnages tout en contrastes, à la lumière solaire, dans une fresque ethnologique pétrie de tendresse et d’humour.

Roman français de Gauz
Maquette de l’atelier Cheeri
Photographie de couverture de Bernard Descamps
Collection Incipit
978-2-37100-023-0 – 256 pages –19€
Sortie le 31 août 2018

 
 


 
 
 

photo-gauzIDAprès avoir été diplômé en biochimie, Gauz a réalisé des photos, des documentaires, des émissions culturelles et des articles pour un journal économique satirique en Côte-d’Ivoire. Depuis que le succès de son premier roman, Debout Payé (50 000 exemplaires en grand format), vedette de la rentrée 2014, l’a propulsé sur le devant de la scène, il part de plus en plus souvent se recueillir à Grand-Bassam, première capitale coloniale de la Côte d’Ivoire, où démarre le présent roman.
 
 


 
 
 

« Une BOMBE !!!! L’auteur confirme l’audace, le rythme et la grande puissance de son écriture !!! Pas peu fière d’être libraire quand un titre comme celui ci arrive entre mes mains !!!! »
Charlotte Desmousseaux, La vie devant soi, Nantes (44)

« Ça faisait 4 ans qu’on attendait le nouveau Gauz, et franchement ça valait la peine, parce qu’il est vraiment extraordinaire. »
Cissé, Ouvrir l’œil, Lyon (69)

« Énorme. L’inventivité virevoltante de la langue et la profondeur du propos, lumineux et tendre, confirment que Gauz est un homme libre. »
Jean-Baptiste Hamelin, Le Carnet à spirale, Charlieu (69)

« Une folie ! Complètement dingue. Une écriture vraiment exceptionnelle. »
Julia Lerat, Le Failler, Rennes (35)

« Gauz sublime la langue française et nous percute de plein fouet. Une des grandes pépites de la rentrée »
Emilie Pautus, Les grandes Largeurs, Arles (13)

« Rarement , je me suis laissé emporter à ce point par un texte. »
Hugues Bodart, Filigranes, Bruxelles

« J’ai adoré le Gauz, décapant et tendre à la fois. Quelle langue inventive et subversive ! »
Fabienne Olive, Les Oiseaux rares, Paris (75)

« Gauz joue le jeu du choc culturel dans une langue qui sert de pont et qui rassemble : bien pendue, précise, inventive, drôle, toute en contorsions et jonglages étonnants.
Ce deuxième roman enfonce le clou d’un majestueux coup de marteau (et de faucille). »
Julien Vallon, Esprit Livres, Lyon (69)

« J’ai mis le nez dedans, pris Gauz dans mes bras en l’écoutant me raconter l’Afrique et l’Occident sous d’autres mots que ceux des Conquistadors européens accablés de leurs certitudes! Dans une langue inventée avec bonheur, avec cet invincible amour des histoires, Gauz nous entraîne dans la magie des mots »
Jeff Delapré, Librairie Saint Christophe, Lesneven (29)

« Formidable ! »
Olivier L’Hostis, L’esperluète, Chartres (56)

« Gauz nous régale grâce à la profusion d’inventions et de jeux sur la langue, s’insérant dans une double trame narrative audacieuse et documentée. Une franche réussite »
Martin Knosp, Le Brouillon de Culture, Caen (50)

« Une écriture solaire et poétique mais aussi parfois piquante et drôle pour un roman sur une Afrique en évolution mais marquée à jamais par le colonialisme. »
Angélique Muller, Cultura, Béziers (34)

« Une merveille d’écriture. »
Antoine Jarrige, Cultura, Bègles (33)

« Deuxième roman brillant : un pari réussi. »
Sandrine Giraud, Fnac des Halles, Paris (75)

« J’ai adoré Camarade papa autant pour l’histoire que pour le style. Chapeau l’artiste ! »
Anne Dubreuil, Librairie Richer, Angers (49)

« Un roman inventif et ambitieux qui nous emmène dans la Côte d’Ivoire du XIXe siècle pour un voyage colonial décapant… entre autres ! »
Grégoire Courtois, Librairie Obliques

« Récit singulier de la colonisation, mais surtout histoires de personnages bouleversants sur les forces vives et magiques de l’Afrique et de l’amour… C’est poétique, tendre, fort et porté par un style incroyable ! »
Simon, La Librairie du Canal, Paris (75)

« Gauz renverse les perspectives et imagine un colon sympathique : un roman au-delà des clichés. »
Evelyen Levallois, Librairie Obliques, Auxerre (85)

« Comme Césaire en son temps, Gauz réinvente la littérature francophone dès son second roman. Est-ce grâce à l’influence de l’oralité ? Est-ce par la posture politique du roman souligné par son titre ? »
Baptiste Gros, La Coline aux livres, Bergerac (24)

« Un tableau saisissant, original, drôle, et percutant écrit dans une langue irrésistible »
Alexandre, Librairie de Port-Maria, Quiberon (56)

« Un discours qui ne montre aucune pitié pour les colonisateurs ni pour les colonisés. Une belle langue, truculente qui fait de ce voyage initiatique un plaisir de lecture. »
Olivier L’Hostis, L’Esperluette, Chartres (28)

« Un joli tour de force narratif que ce récit familial imbriqué dans l’Histoire ; de l’étonnante langue prolétaire communiste, sincère et mal digérée à la gouaille potentiellement anachronique et un jeu de clins d’œil informés »
Hugues Robert, Charybde, Paris (75)

« Ce roman polyphonique est un hymne au métissage, celui des gens, des cultures, et des langues, chacun se nourrissant de ce que l’autre lui apporte. Avec humour, intelligence et une infinie tendresse, Gauz nous offre une histoire très différente de celle des livres de classe, mais qui est celle des hommes et des femmes qui l’ont vécue. En interludes, des extraits de légendes et traditions nous font toucher du doigt la richesse des cultures et des savoirs africains. Érudit mais jamais didactique, « Camarade papa » nous fait réfléchir et prendre conscience des choses, à l’image de son « colon malgré lui » Dabilly qui vivra un véritable parcours initiatique et trouvera en Afrique bien plus que ce qu’il pensait être venu y chercher.

Enfin, le tour de force de Gauz reste la langue, totalement inventée, de son jeune narrateur qui mélange allègrement les mots des uns, les sentences communistes, et des expressions inventées de toute pièces qu’il assène avec un aplomb extraordinaire et qui nous font redécouvrir les sens cachés (ou carrément inventés) de la langue française. Il y a un humour permanent qui cache une réflexion profonde sur notre société et nos façons de vivre.

« Camarade papa » est un roman d’une richesse exceptionnelle à lire et relire, et Gauz un auteur à découvrir si ce n’est pas déjà fait. »
L’Archipel des Mots

« Une merveille d’écriture. »
Antoine Jarrige, Cultura, Bègles (33)

« Énorme. L’inventivité virevoltante de la langue et la profondeur du propos, lumineux et tendre, confirment que Gauz est un homme libre. »
Jean-Baptiste Hamelin, Le Carnet à spirale, Charlieu (69)
 
 


 
 
 

« Un roman sur le choc des cultures et des mots. » 
« Gauz, l’homme qui enivre avec des mots. »
Sean J. RoseLivres Hebdo [25/05/2018]
 
« Camarade Papa : réussi haut la main. »
« Savoureux d’audace et d’inventivité. »
Baptiste LigerLire [septembre 2018] 

« Gauz décortique le langage de la colonisation […] avec  de merveilleuses inventions langagières. »
« Un hommage assumé à La Vie devant soi : on rit et sourit beaucoup. »
Gladys Marivat, Le Monde [24/08/2018]

« Une langue extraordinaire, immersive et musicale. »
« Un regard qui transcende la question de la couleur pour raconter une histoire d’hommes. »
« Un roman ample, engagé sans être moralisateur. »
Laurence Houot, CultureBox, France Info [24/08/2018]

« La grande histoire et l’histoire familiale mêlées par la voix d’un jeune narrateur. »
« Un scud diablement bien ficelé. »
Marianne Payot, L’Express [23/08/2018]