Moi Cheeta

« J’ai plus appris mon métier
dans les bars qu’avec la douzaine de dresseurs de la MGM et de la RKO. »

Quand Cheeta prend la plume pour raconter ses mémoires, il est le plus vieil animal de cinéma vivant (76 ans et des poussières…) : pensionnaire d’une maison de retraite de luxe à Palm Springs (Californie), il a entamé une carrière de peintre abstrait, mais n’a rien oublié de son enfance dans la jungle africaine ni de sa carrière à Hollywood.

Devenu une star dès le premier Tarzan (1934), Cheeta porte un regard caustique et sans concession sur Hollywood, dont il va rendre compte des moindres travers. Ses années de gloire, les potins des stars, les studios et leurs mœurs dissolues, son addiction à l’alcool ou à la drogue (sa première banane lui rappelle a posteriori sa première dose de cocaïne). Drôle, léger, rythmé, divertissant, c’est le Hollywood Babylon de Kenneth Anger vu par un singe.

Cette saga est aussi le récit d’une « ascension sociale », avec son lot d’amertumes, de cruautés et d’humiliations, subies par un enfant perdu qui restera toujours un parvenu (troublant parallèle entre le singe et l’acteur Weissmuller, unis par une amitié quasi amoureuse !) L’auteur de cette fresque caustique sur les rapports hommes-animaux, dans la lignée de Vercors (Les Animaux dénaturés) ou de Roy Lewis (Pourquoi j’ai mangé mon père) parvient même à faire oublier qu’il s’agit des paroles d’un singe !

Texte de James Lever
Traduction de Cyril Gay et Théophile Sersiron
Couverture de Simon Roussin
978-2-37100-005-6 – 352 pages – 22€

Ces mémoires vraisemblables, sinon « authentiques », sont issus du colossal travail de documentation de James Lever (né en Angleterre en 1974), qui à l’âge de 20 ans écrivit un livre somme de 800 pages intitulé News Sport Weather (“Actus Sport Météo”), avec pour ambition de parler de tout… et qui ne fut jamais publié.
Derrière le nom de James Lever, prétendument auteur comique à Londres, les critiques anglais ont renchéri d’imagination pour savoir si ne se cachait pas un écrivain connu, tel Will Self ou Vila Matas.

La presse

« Regard caustique et verbe bouffon, l’écrivain, en adoptant le point de vue goguenard du singe, rouvre l’usine à rêves et la fait s’emballer. »
Laura Tuillier, Les Cahiers du cinéma

« Ce livre pourrait être l’hybridation gaguesque des Grands singes de Will Self pour le côté simiesque et d’Hollywood Babylone pour les anecdotes salaces déversées par le singe savant avec un malin plaisir. »
Elisabeth Philippe, Les Inrocks

« Cette success story quelque peu acide donne l’occasion au Britannique James Lever de relever un vrai challenge littéraire et anthropomorphique : faire oublier la bête. »
Baptiste Liger, Technikart

« Pour récompenser ses lecteurs, Cheeta leur offrira sa spécialité : le double retroussé de lèvres. Ce primate a du style et de la culture. »
Éric Neuhoff, Le Figaro littéraire

« Idée géniale : Cheeta est irrésistible de drôlerie et d’humanité. »
Psychologies Magazine

« Un gag, une prouesse, une déclaration d’amour au cinéma : il y a tout cela dans Moi, Cheeta. Une magnifique imposture littéraire de l’Anglais James Lever. »
Marguerite Baux, Grazia

« Dans cette autobiographie décalée, Cheeta parle de son statut de star, mais balance avec humour sur ses confrères humains. La presse people devrait engager des singes. »
Le Bonbon

« Une autobiographie-fiction du chimpanzé de Tarzan : il fallait oser ! »
Femme actuelle

La télévision

« C’est couillu, c’est mordant, c’est drôle comme un spectacle de singe savant. »
Augustin Trapenard, Le Grand Journal

« Une anthropomorphie jubilatoire ! »
David Goulois, Des livres et vous, TV Tours

Les libraires

« J’ai dévoré Moi, Cheeta et reste sous le coup de cette géniale farce jubilatoire ! »
Arnaud, Gibert Joseph (Lyon)

« Une force qui soulève l’admiration, sur ce que vivre et survivre à l’ère du capitalisme triomphant peuvent bien vouloir dire. Un tour de force exceptionnel, dont la drôlerie continuelle n’enlève rien, bien au contraire, au terrible sérieux sous-jacent de ce récit hors du commun. »
Hugues Robert, librairie Charybde (Paris)

« Un prisme primate original. On aime ! »
Alain et Frédérique, librairie La Rose des Vents (Dreux)

La radio

« On découvre un univers qui est l’équivalent humain de la jungle dans laquelle Cheeta a grandi. James Lever maintient une tension permanente centrée sur le regard animalier du personnage principal, dans l’erreur constante car il ne comprend pas les situations, les interprète de travers et en révèle d’autres facette. La notion de fausseté sous-tend tout le livre et montre le cinéma comme une boite à imaginaire, à invention et à hypocrisie. »
Nikola, Paludes

« Cheeta porte un regard très désabusé sur l’humanité mais plein d’amour pour elle. »
Salle 101, émission science fictionnelle sur Fréquence Paris Plurielle

=> Mauvais genres de François Angelier, sur France Culture : un des traducteurs de Moi Cheeta, Cyril Gay, et Benoît Virot, éditeur au Nouvel Attila, parlent des aventures simiesques de cette réédition du chef d’œuvre de James Lever <= Les blogs

« Si votre chemin croise ce livre, n’hésitez pas à vous lancer et à découvrir cette pépite originale, bien écrite et juste décoiffante ! »
Les lectures de Sanguine

« James Lever opère avec énormément d’humour et d’émotion. Il s’est parfaitement documenté. En tout cas, son ouvrage vaut son pesant de cacahuètes ! »
Cinéchronicle.com

« Plein de potins, de récits d’ascension sociale, de cruautés et d’humiliations (…) Cheeta, la coquine, fait des révélations à faire trembler Hollywood. »
Blog CinéLivres du Nouvel Obs

« Ainsi Cheeta, avec sa méconnaissance des mœurs humaines (tellement hollywoodiennes !), porte-t-il sur celles-là un regard neuf – comment dire ? Un regard ingénu. Un regard candide. Inutile de faire durer le suspense plus longtemps : un regard voltairien. »
Vegactu