On ne vit que deux fois

 
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« Mégalomane et de portée minime, j’écris un petit livre sur moi-même. »

Hélène Bessette, 72 ans, sans éditeur (Gallimard vient de la “lâcher” après 13 livres), sans bureau, sans Légion d’Honneur et sans Petit Livre.
 
Confession-bilan, pamphlet radioscopique, l’auteure irrécupérable vient regarder de travers Saint-Germain-des-Prés et ses écrivains aux flatteuses photographies de couverture.
 
Ces mémoires totalement inédites ont été reconstituées à partir des deux seules versions existantes, son manuscrit et son tapuscrit.

Roman d’Hélène Bessette
Postface de Julia Deck
Couverture de Dominique Bordes
156 pages – 979-1-0952-4411-0 – 17€
Sortie le 9 février 2018

 
 

Hélène Bessette (1918-2000) a publié 13 romans chez Gallimard entre 1953 et 1973, gagné le prix Cazes en 1954, été à deux reprises en lice pour le prix Goncourt et le prix Médicis. Acclamée par plusieurs auteurs et critiques renommés, cette écrivaine majeure reste encore aujourd’hui étrangement peu connue. Ses romans avant-gardistes mettent à mal les codes narratifs traditionnels. En plus de son œuvre romanesque, elle a tenu une série de journaux et d’œuvres autobiographiques dans lesquelles elle analysa ses influences littéraires, de Chandler à la poésie aborigène, et la souffrance causée par l’absence de reconnaissance qui la mena au bord
de la folie.
Cet oubli injustifié fut comblé par l’éditrice et écrivaine Laure Limongi, qui a publié sept romans d’Hélène Bessette aux Éditions Léo Scheer : Le Bonheur de la nuit (2006), MaternA (2007), Suite suisse (2008), Ida ou le Délire (2009), La Tour (2010), Si (2011), N’avez-vous pas froid (2011), tandis que Julien Doussinault lui a consacré une biographie, la première, en 2008.
Le nouvel Attila va publier dans son label Othello l’œuvre intégrale d’Hélène Bessette, qui donne à voir un monde intime, personnel et puissant, à l’image des hommes et des femmes qui y vivent.