Spoon river

« Rappelle-toi, ô mémoire de l’air, je ne suis plus rien qu’un petit tas de poussières. »

Les chants de Spoon River sont ceux des habitants du village de Spoon River (Illinois), enterrés sur la colline au-dessus d’une rivière, qui forment une constellation de fantômes ferraillant de leurs passé, de leurs commerces, de leurs ambitions et de leurs amours…

Spoon River Anthology (1915) est un classique aux États-Unis, mais aussi en Italie, où ce titre fait figure de best-seller et a même été adapté en chansons par le Génois Fabrizio de André dans son disque Non al denaro non all’amore né al cielo (1971). Il a été traduit à deux reprises en français : une première fois par Michel Pétris et Kenneth White sous le titre Spoon River (Champ Libre, 1976), une deuxième fois par Patrick Reumaux sous le titre Des voix sous les pierres. Les épitaphes de Spoon River (Phébus/Elisabeth Brunet, 2000).

C’est une troisième version que vous lirez ici, plus fidèle à l’esprit comme à la lettre… même si certains textes ont été recréés — humains et même animaux cités dans l’œuvre de Masters, mais qui n’avaient pas d’épitaphe spécifique — et des cartes ajoutées. Sous l’égide du Général Instin, un soldat s’est attelé à la tâche de les traduire dès leur parution.

Spoon River – Catalogue des chansons de la rivière
Un texte d’Edgard Lee Masters
Traduction Général Instin
Édition de Patrick Chatelier
Sur une idée de Benoît Vincent
Photographie de couverture de Mario Giacomelli
979-10-95244-03-5 – 192 pages – 15€

 
 

Edgar Lee Masters (1868-1950) est un écrivain, poète et dramaturge américain, inspiré dans sa jeunesse par Whitman, Shelley, Swinburne, et rendu mondialement célèbre par Spoon River.
Fils d’avocat du Kansas, homme de loi lui-même, il est également l’auteur de douze pièces de théâtre, vingt-et-un recueils de poésie, six romans et six biographies, dont celles d’Abraham Lincoln, Mark Twain et Walt Whitman.
 
 

« La nouvelle traduction de Spoon River, due au collectif Général Instin se distingue par son souci d’éviter le pittoresque ou l’envolée métaphysique. Car la puissance poétique naît précisément à l’endroit où le lyrisme semble s’être effacé. »
Lise Wajeman, Mediapart

“L’objet-livre est magnifique avec son format à l’italienne, sa jaquette sobre et élégante, pareille à un écrin somptueux renfermant mille trésors. Le pari est réussi : l’on ne peut qu’applaudir le travail des protagonistes, Général et Roi des Huns, tant pour la traduction que pour le reste, et auxquels je souhaite sincèrement d’être aujourd’hui roi des unes (…) Superbe et déchirant, unique en son genre, Spoon River est un chef d’oeuvre indispensable, qui devrait vous hanter longtemps…”
Moneypenny, pour le Triangle masqué

“Un tableau saisissant de l’humaine condition.”
Olivier Maulin, Valeurs actuelles

“L’édition du Général Instin redonne toute leur force et leur acuité aux voix d’outre-tombe de Spoon river, en montrant aussi, cent ans après la parution du livre d’Edgar Lee Masters, leur puissance d’interrogation.”
François Bordes, revue Secousse (n°20)

“Très poignant, étonnant, un grand moment de lecture.”
François Angelier, Les Émois sur France Culture