Aujourd’hui l’abîme

Aujourdhui-abime-def« En songeant à cet empire financier qu’il avait bâti pendant toutes ces années, il se demandait en permanence, au delà de ses 17 000 employés, de ses châteaux et de ses avions, de ses déjeuners avec des chefs d’État, si tout cela existait vraiment. »

Un homme quitte sa femme, son entreprise et son patron – John Edward Forese, plus grand financier de la planète – pour faire un tour du monde en bateau. Là, seul face à l’horizon et aux étoiles, échappant à tous les repères et revivant le souvenir d’une nuit mythique passée à contempler des tableaux dans un couvent de Corte, il retrace l’histoire de la fascination des hommes pour le vide.

De l’étude de l’éther par les philosophes de l’Antiquité à Einstein, des ciels de Van Gogh aux monochromes de Klein, de Google aux logiciels de spéculation boursière, il dresse le tableau d’une époque. Face à l’étrange dynastie de ces chercheurs du vide, perpétuellement en avance par rapport à leur temps, il finit aussi par s’interroger sur le lien secret entre Forese, aux origines familiales troubles, et les scientifiques qui l’ont précédé : et si le secret de l’édifice mondial ne tenait qu’à un mot… un tableau… ou au regard des iguanes du Mexique ?

Roman français de Jérôme Baccelli
Photographie de couverture de Denis Darzacq
978-2-37100-0025 – 160 pages – 16€

>>Le concours : le musée du vide

baccelliJérôme Baccelli est né en 1968 à Marseille, d’une mère traductrice d’italien. Consultant à l’international en Télécommunications, il vit à Bruxelles, Copenhague, Madrid, Lisbonne, avant d’occuper en 1996 un poste en Chine puis à la Silicon Valley, où il participe au succès et à la déconfiture de quelques start up californiennes. Son expérience lui inspire un premier roman-essai, Tribus Modernes (Le Rocher), jetant à l’aube de la crise financière un œil critique sur une société agrippée aux hautes technologies et à une finance éthérée. Son deuxième roman, Encre Brute s’inspire d’une facette peu connue de Saddam Hussein et décrit les pérégrinations d’un poète malheureux comblant son manque de talent en prenant le pouvoir et en régnant sans merci sur son peuple.

Denis Darzacq, membre de l’agence VU, a débuté la photographie en suivant la scène rock française et sur les plateaux de cinéma. Il débute son travail personnel dans les années 90, en créant une mise en scène dans ses prises, où par leur état et leur pose, les corps bouleversent l’ordre établi, et questionnent la place des individus dans la cité. Sa série intitulée « La Chute » est d’abord inspirée d’un reportage sur les danseurs hip-hop, où les corps des danseurs en plein saut imposent leur dynamisme à la gravité et à l’espace. C’est la 19e photo de la série qui apparaît sur la couverture d’Aujourd’hui l’abîme, dans laquelle le bitume du sol évoque la mer, l’éther, le ciel. Il a notamment publié La Chute et Hyper chez Filigranes, Bobigny centre-ville (avec Marie Desplechin) et Act chez Actes Sud.

Dans la presse

“Une envoûtante méditation sur le vide”
Marie Lechner, Supplément culturel de Libération week-end, 30-31/03/2014

« 156 pages à lire d’une traite, comme une traversée […] il y a quand même quelque chose de kamikaze là-dedans : un roman sur le vide »
Bernard Quiriny, Chronicart

“Une écriture prenante, acérée et subtile, faite de ruptures de rythmes et de récits entrelacés.”
Roger-Pol Droit, Le Monde des livres

« Un mélange détonant en aimantation totale, porté par une écriture d une légèreté insoupçonnée, compte tenu de I’étendue du savoir mis en jeu, une écriture qui, ayant choisi l’élégance du simple, ne
cherche pas a farder le monde des couleurs du gouffre, mais en dévoile I’abrupt. Une marque de
gravité essentielle. »
Alphonse Cugier, Liberté Hebdo

À la radio
“Une enquête spirituelle, philosophique et familiale.”
Émilie, librairie La Manœuvre (Paris XIe) sur France Culture

“C’est sidérant, remarquablement écrit, d’une intelligence incroyable, qui confine au génie : un des plus grands romans de 2014”
Raoul Abdaloff, Salle 101, émission téléchargeable sur le lien en rouge, chronique aux 3/4 de l’émission (46′)

Sur la toile

“Jérôme Baccelli […] dresse un portrait psychologique passionnant des génies de l’humanité et des déviances de ceux de notre temps”
Lucie Eple, de La Voix des Indés sur Médiapart

“Fable érudite, Aujourd’hui l’Abîme cache sous son rythme vaporeux et son approche intrigante une grande force de subversion.”
Mikaël Demets, L’Accoudoir

“Le vide est un sujet tellement passionnant qu’il serait dommage de ne pas y penser, au risque d’y tomber”
Nikola de Paludes

“Jérôme Baccelli s’y connaît pour produire des traitements surprenants et techniquement décalés : en escalade, on appellerait cela ouvrir des voies nouvelles.”
Benjamin BERTON sur Fluctuat

“Le livre d’une apocalypse qui nous pend au nez et dont l’équilibre narratif précaire fonctionne au-delà de tout espoir. Un petit miracle.”
Lazare Bruyant, Hufftington Post

“J’ai commencé le roman pensant continuer ma série de lectures sur le refus, en compagnie d’avatars de Bartleby, et je me suis retrouvé sur une embarcation en compagnie d’un avatar du capitaine Achab, chassant une baleine blanche comme l’infini.”
Stéphane, Serendipity

Chez les libraires

“Loin de se perdre dans l’érudition, Jérôme Baccelli signe un livre fluide, au style simple, efficace, prenant. Il est rare que des maisons d’édition secouent le réel et la pensée avec cette force-là, toute emprunte de profondeur et d’impertinence, alors, saluons le retour du Nouvel Attila et que ça dure encore longtemps !”
Jacques Houssay, Librairie du Boulevard (Genève)

“Roman d’aventures intérieures sous un ciel sans réponses, Aujourd’hui l’abîme frappe fort par sa puissance et son intelligence, sinon son érudition”
David Vincent, Ces mots, c’est Mollat (Bordeaux)

“Le charme du texte, au delà du propos du rêveur terrestre, réside dans la structure du roman, son architecture très moderne et particulièrement audacieuse”
Cyrille Henry, Gibert (Paris)

“Un roman qui soulève des questions fondamentales, servies par une écriture impeccable”
Vincent Ladoucette, Gibert (Vaulx-en-Velin)

“Un thriller métaphysique vertigineux, érudit et parfaitement abouti, qui nous entraîne dans la course en avant et le délire de la finance. Un roman fulgurant et paranoïaque.”
Julien, L’Esprit Livre (Lyon)

“Un texte d’une qualité étonnante qui a le pouvoir de nous faire voyager dans l’espace et dans le temps. Une écriture d’une finesse et d’une précision qu’on prend en pleine gueule”
Antoine Tracol, Lucioles (Vienne)

“Un voyage maritime et philosophique : réapprendre à contempler les étoiles, à toucher du bout des doigts l’immensité de l’univers”
Émilie Pautus, La Manœuvre (Paris XIe)

“L’anti-Da Vinci Code”
Romain, Atout Livres (Paris XIIe)

“Un ambitieux et prenant voyage littéraire”
Juliette des Buveurs d’encre (Paris XIXe)

“Une quête mystique du vide”
Hugues, Charybde (Paris XIIe)

“Jeune, novateur et désenchanté”
Stéphane, Mémoire du monde (Avignon)

“Une quête d’absolu mêlant philosophie, beaux arts et voyage au long cours, diablement nourrissante !”
Pascal Thuot, Millepages (Vincennes)

“Sous ses allures de polar philosophique, ce roman peut donner le vertige !”
Philippe Guazzo, Le Comptoir des mots (Paris XXe)

Quelques lecteurs de Tribus modernes, le premier roman de Jérome Baccelli :

« Jérome Baccelli ne s’apitoie pas. Il décrit, impitoyable. »
Martine Laval, Télérama

« Une belle réussite littéraire, formelle et romanesque, un ovni qui se tient toujours quelque part entre la vanité, le génie et le coup de bluff. »
Benjamin Berton, Fluctuat.net

« Jérôme Baccelli ausculte la course effrénée des hommes vers le progrès, leur penchant pour la destruction et leur attrait pour l’illusoire. Il ébranle toutes les certitudes dans des paragraphes épurés à l’extrême. »
Evene.fr

« Une écriture sortie de terre, découvreuse du monde, et le réenchantant dans ses méandres les plus banals. »
Éric Loret, Libération

Visitez le musée imaginaire de John Edward Forese, l’énigmatique financier collectionnant dans sa résidence privée toutes les œuvres d’art, travaux scientifiques ou philosophiques qui ont pour point commun : le vide.

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(Ci-haut, le bleu Klein)